Saint Jacques 2015

Saint Jacques 2015

la journée du pèlerin

La journée d’un pèlerin du XXIème siècle

 

La journée commence tôt car dans les dortoirs, des pèlerins commencent à se lever à 4h30. Ils mettent la lampe frontale et sortent sans faire trop de bruit, si ce n’est le bruissement des sacs en plastique. (La raison de ce départ pourrait être justifiée par les fortes températures de l'après midi ou pour arriver le premier à l'albergue.  C'est justifié par contre pour les personnes qui font 40 ou 50 km par jour)

 

Je me leve vers 5h45 et essaye de prendre une douche (je suis un des rares à faire cela et parfois, il n’y a pas d’eau chaude dans les douches le matin !)

 

Une fois habillé et le sac fait, la préoccupation est le petit déjeuner. Tous est possible, du tout au rien. Parfois, il faut faire 8 km avant de pouvoir prendre un café et un croissant.

 

Le chemin est bien balisé et il n’y a donc pas de problème d’orientation. Vers 9h00, premier sandwich pour mettre du carburant dans le moteur puis vrai pique-nique vers 12h30. Une fois ou deux le pique nique a été remplacé par un plat au restaurant.

 

 

 

 A l’arrivée au bout de l’étape, il faut trouver l’auberge ou l’hôtel que l’on a sélectionné sur le guide « Miam Miam Dodo », indispensable pour préparer les étapes. Si l’auberge est complète ou peu accueillante, je recherche un autre hébergement.

 

 

 

Une fois enregistré avec le passeport qu’est la crédentiale, je choisis  le lit qui reste disponible et de préférence éloigné des toilettes pour ne pas faire la « dame Pipi » toute la nuit.

 

Vient le temps de la douche puis de la préparation du couchage (Sac de couchage souvent obligatoire car il y a rarement des couvertures dans les albergues municipales)

 

La préoccupation est de ne pas se faire voler les papiers et l’argent que je conserve toujours sur moi, y compris à la douche (je ne prends que de l’argent liquide….)

 

Une fois les ablutions terminées, il faut soigner les pieds ; percer les ampoules tout en laissant le fil…

 

Vient ensuite le temps de la lessive car je lave tous les jours le maillot, les chaussettes et le slip du jour. De temps en temps, il y a la serviette de toilette, le sac de couchage et le short. Des machines à laver sont en libre service avec monnayeurs. Il faut avoir ses épingles à linge et parfois le fil (Une fois, j’ai mis mon fil un peu vite et quand j’ai voulu étendre mon linge, je n’avais plus de place…)

 

 

 

Il faut penser aussi aux courses pour le lendemain car sur certaines étapes, il n’y a pas de commerce ou ceux-ci ne sont pas ouverts quand nous partons. Il en est de même pour le pain.

 

Je ne parle pas de la pharmacie qui est indispensable au début du voyage  ni de la bière quotidienne « réparatrice » 

 

Une fois terminé, je note les points importants de la journée et quand je le peux, vais sur Internet (les ordinateurs à disposition sont payants et le Wifi est encore rare)

Une fois terminé toutes ces tâches ménagères, il faut préparer le sac à dos pour le lendemain et tout le secret est de vivre avec son sac !

 

 

 

Presque toujours, nous faisons le tour du village ou de la ville pour le visiter et faire les dernières photos. (Les Km faits en soirée ne sont pas comptabilisés)

 

Ensuite, je vais manger (19h00 en général pour tout pèlerin qui ne vit pas à l'heure espagnole)

 

le repas du pèlerin est presque toujours le même entre Roncevaux et Santiago.  Je ne suis pas sur qu’il soit bon pour mon médecin mais nous verrons cela début juillet !

 

 

Une fois le repas terminé, il faut aller se coucher rapidement car les « emmerdeurs » de 4h30 ou 5h00 sont déjà au lit et ont éteint la lumière dès 21h00.

 

Il ne reste plus qu’à dormir avec les ronfleurs et les insomniaques, sachant que j’ai maintenant la réputation d’être aussi un ronfleur mais modéré.

 

 

 

 A bientôt

 

 

 

 

 

Au retour, dans mon jardin !



29/06/2011
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