Saint Jacques 2015

Lundi 13 juin Hospital de Orbigo, El Ganso

Hospital de Orbigo, Villare de Orbigo, Astorga, Santa Catalina de somoza, El Ganso 31 km

Après le traditionnel repas avec un couple de Carcassonne, une infirmière de Moselle, Léon  de Caen, soirée mise à jour du blog.

Après un copieux petit déjeuner, retrouvailles avec Jacques à 7h00 pour le départ.

Nous prenons le vieux chemin qui nous fait découvrir de nouveaux paysages en quittant la vallée du Rio Orbigo. Une houblonnière nous rappelle la bonne bière que nous buvons tous les jours.

Sur les premières hauteurs, nous trouvons des vaches mais aussi des veaux en élevage individuel.

Après deux heures de marche nous nous arrêtons prendre un café proposé par des hospitaliers qui sont un Italien revenant de Saint Jacques et un canadien allant vers Santiago mais arrêté quelques jours pour assurer le service. Le principe est  « Donativo », c’est-à-dire que l’on  donne ce que l’on veut.

Nous sommes déçus tout comme d’autres pèlerins par la visite d’Astorga car la cathédrale santa Maria qui est magnifique de l’extérieur est fermée tout comme le musée. Curieux pour un lundi de Pentecôte.

Astorga compta jusqu’à 24 hôpitaux dans ses murs. Le palais épiscopal néogothique a été construit par Gaudi.

Nous pique niquons à proximité de la chapelle de l’Ecce Omo.

Nous entamons progressivement la montagne que nous découvrons au loin. Sur notre lancée, nous ne nous arrêtons pas à Santa Catalina de Somoza et poursuivons jusqu’à El Gonso, faisant ainsi 31 Km. (Une ampoule quand même !)

Mise à part l’auberge et deux bars, il n’y a rien dans ce village perdu au milieu de rien. Ce ne sont plus des maisons en terre mais les ruines sont nombreuses et me  rappellent celles que j’avais achetées en Touraine.

Nous faisons honneur à la houblonnière vue ce matin et allons déguster le repas du pèlerin à 7,50€.

Le menu est toujours le même et servi à 19h00 (Les espagnols mangent beaucoup plus tard) : une entrée, un plan et un dessert, vin compris,  pour 7,50 à 12 € Nous observons quand même une augmentation des prix au fur et à mesure de notre avancée.

En entrée :

                Spaghettis à la tomate

                Salade Russe

                Salade composée

                Asperges mayonnaise

                Soupe

En plat principal

                Steak de veau (plutôt âgé)

                Poisson (truite ou Panga)

                Jambon et œufs

                Poulet (souvent chétif)

                Côtelette de porc

En dessert

                Fruit

                Flan

                Yogourt (Parfois, il n’y a que cela !)

                Glace

La discussion  porte parfois sur ce que l’on va manger à notre retour ? Une bonne viande rouge, un coq au vin ou un lapin au cidre ?… Pour ce qui est des frites, nous avons plus que notre ration même si parfois nous pouvons les compter dans l’assiette.

Pour ce qui est du petit déjeuner, cela va du super (jus d’orange, café, beurre, confitures, pain grillé voir des œufs sur le plat) au plus simple (café biscotte et margarine) voir à l’improvisé avec l’eau chaude du robinet ou au micro ondes, deux dosettes de café en poudre et du pain.

Pour ce qui est du déjeuner, souvent, avec Jacques, nous faisons un sandwich vers 10 h puis un autre vers midi. (Jambon salé, jambon blanc, pâté de foie, « vache qui rit espagnole ». Tout le secret est dans l’achat du pain car les boulangeries ne sont pas toujours ouvertes quand nous passons. Un fruit (Pomme, banane) vient souvent compléter ce super repas…

Normalement, la balance devrait se sentir soulagée quand je remonterai dessus.

Comme je suis dans les détails matériels, nous nous posons une question : Pourquoi les portes d’entrées des maisons sont toutes plus belles les unes que les autres ? Certes, beaucoup sont passés au double vitrage mais il me semble qu’il doit y avoir une raison culturelle car ce n’est pas seulement le fait d’un bon vendeur.

Demain retour à la montagne pour monter à la Croix de fer, à 1504 m (nous sommes déjà ce soir à 1116 m d’altitude